Bien rédiger votre offre d'achat immobilier

dans Conseils pour les acquéreurs

Tout d'abord, sachez qu'une offre d'achat ou "promesse unilatérale d’achat" ne doit pas être faite "à la légère". C'est, en effet, un document écrit (une promesse orale n'a aucune valeur) qui vous engage puisque vous proposer d'acheter le bien à un prix déterminé. À ce propos, ce prix peut être conforme à celui fixé par le vendeur mais aussi... lui être inférieur (ce que nous vous conseillons d'ailleurs. En effet, vous pourrez toujours faire une seconde offre plus élevée si la première n'est pas acceptée). 

 

Date d'expiration de votre offre

Ensuite, que doit absolument préciser votre offre ? Au prix (indiqué en chiffres et en lettres), il vous faut en premier lieu ajouter une date ! Et plus précisément la durée pendant laquelle votre offre restera valide. Dans tous les cas, ne prévoyez pas un délai trop long. Une semaine semblant être raisonnable. Passé cette date, si le vendeur ne vous a pas répondu, vous ne serez donc plus engagé vis-à-vis de lui. 
La description du bien que vous souhaitez acquérir doit égalemant apparaître. S"agit-il d'une maison ou d'un appartement ? Quelle est sa superficie ? Où est-il situé ? Bien entendu, n'oubliez pas de préciser vos nom et prénom (et ceux de votre conjoint si vous achetez en couple)... Mais aussi l'identité et les coordonnées du vendeur (ou de son "représentant").  

UNE OFFRE SOUS CONDITIONS... SUSPENSIVES

Maintenant, un point sur lequel il nous apparaît important d'inster : les conditiosns suspensives. Autrement dit les raisons (indépendantes de votre volonté) qui pourraient vous empêcher de tenir vos engagements et d'acquérir le bien. Celles-ci doivent impérativement figurer dans votre offre d'achat. Cela peut être, par exemple :
- le refus du crédit immobilier par votre banque ;
- la découverte d'anomalies majeures (installation électrique non conforme, fissures remettant en cuase la stabilité du bien...) ;
- la présence d'une servitude ;

Bien sûr, ces conditions suspensives peuvent être acceptées ou non par le vendeur. En revanche, dans tous les cas, la loi accorde à l'acquéreur un délai de rétractation de 10 jours !  Et ce sans qu'il ait besoin de se justifier ou de dédommager le vendeur. 
A toutes ces informations qui doivent absolument être indiquées, vous devez également ajouter : les moyens qui vous permettront de fianncer votre achat (apport, crédit, etc.) et la façon dont le vendeur doit répondre à cette offre (le plus souvent par mettre recommandée avec accusé de réception).  

  

ET APRÈS ?

Lorsque l'acheteur reçoit votre offre, il a trois possibilités : l'accepter en l'état, faire une contre-proposition (c'est le cas, le plus souvent, lorsque le prix que vous avez proposé ne lui convient pas) ou encore... la refuser purement et simplement (soit de manière "officielle" en vous en informant soit en ne répondant tout simplement pas à votre proposition).
Si l'offre  est acceptée, la vente devient tout simplement définitive ! En effet, selon la loi, une vente est conclue en cas d'accord sur la chose et sur le prix. Lui comme vous ne pouvez plus revenir dessus et le compromis de vente devra ensuite être signé, le plus souvent devant un notaire. Pour annuler la vente (en dehors des clauses suspensives), il vous faudra alors verser des domamges et intérêts au vendeur.

Pour conclure, sachez que vous trouverez en ligne de nombreux "modèles" d'offre d'achat que vous pourrez ensuite compléter et personnaliser. Toutefois, n'hésitez pas également à faire appel à un professionnel qui saura vous conseiller au mieux et vous éviter toute "mauvaise surprise" ou erreur qui pourraient vous être préjudiciables.